Yoga prénatal : effet mode ou vrai bénéfice ?
[Le yoga prénatal est très bénéfiques pour soulager les maux de grossesse (fatigue, nausées, mauvaise circulation, gène respiratoire, reflux) et les douleurs (lombaires, ligamentaires). La méthode de Gasquet porte son attention sur le périnée, trop souvent délaissé par le corps médical.
Je suis formée par Bernadette de Gasquet et vous propose des cours de yoga prénatal, pour vous apprendre les bons exercices, les bonnes postures à appliquer dans votre quotidien, mais aussi quelques exercices à faire dès le lendemain de l'accouchement ! Car comme dit Bernadette, tout se joue dans les 6 jours qui suivent l'accouchement :) Donc autant connaître les exercices.
Rdv sur mon site pour plus d'infos sur les cours.]
Le yoga, on le pense surtout utile pour redonner un chouia de sérénité à des bataillons d’urbains stressés et/ou cyclothymiques ? Pas faux, mais pas que… C’est aussi une discipline qui permet de brûler des graisses, de soulager le reflux gastrique, la sciatique, et d’optimiser les échanges cellulaires. Idéal pour une femme enceinte… Première approche avec le Dr Bernadette de Gasquet, professeur de yoga et médecin spécialiste de la préparation à la naissance.
En quoi consiste le yoga prénatal ?
Essentiellement à écouter son corps de femme enceinte, c’est pourquoi le yoga prénatal peut être pratiqué par des futures mamans qui ne se sont jamais intéressées au yoga jusqu’ici. Il s’agit d’étirements musculaires progressifs et réalisés en douceur pour parvenir à une détente globale et à une récupération d’énergie. Les postures sont simples et peuvent donc être pratiquées à la maison sans problème.
A quoi sert concrètement le yoga prénatal pendant la grossesse ?
Entre autre, apprendre à se relaxer et à rester dans la sérénité, ce qui sera bien utile le jour de l’accouchement ! Qui plus est, le travail effectué en douceur sur le périnée pendant les séances facilitera aussi l’expulsion du bébé, c’est donc une bonne préparation. Ce travail, tout au long du second et troisième trimestre, aide aussi la future maman a mieux appréhender les changements physiques et donc posturaux pendant sa grossesse qui sont cause d’inconfort.
Les mauvaises postures prises en raison de la poussée vers l’avant du centre de gravité engendrent des douleurs lombaires et dorsales. Le yoga prénatal est alors utile pour effectuer un travail de musculation et de repositionnement du corps afin de soulager ces douleurs qui ne peuvent pas toujours être prises en charge par des médicaments. Par exemple pour soulager son dos de femme enceinte, on peut effectuer la posture du chat qui plante ses griffes : on étire alors tout son dos en soulageant le poids du périnée, ce qui facilitera le transit, bien utile quand on souffre de constipation enceinte !
Lors de ces séances, on prend également conscience de son périnée, on apprend à respirer, entre autres pour l’accouchement mais on soigne aussi les sciatiques, les brûlures d’estomac, on corrige les mauvaises postures.
Le jour de l’accouchement, pense-t-on vraiment à appliquer ces cours de yoga ?
Avoir réappris à respirer permet à la patiente de “respirer à l’endroit“ et de préserver ainsi son utérus et son périnée. En effet, par la méthode traditionnelle du “inspirer bloquer pousser“, la maman pousse trop tôt pour faire sortir le bébé en force. Or il ne faut jamais pousser vers le bas, il faut d’abord souffler en remontant ensuite vers le cœur. Si on pousse en bloquant, on pousse l’utérus et on abîme vraiment son périnée. Le yoga est également très utile pour les suites de couches, immédiatement, avant même de mettre un pied par terre ! La grossesse est un stockage, il faut donc drainer et éliminer. C’est par la respiration et le yoga que l’on va aider son corps à retrouver sa forme. Mais il faut se faire suivre par des professionnels formés au yoga prénatal, notamment par des sages-femmes, car toutes les positions du yoga ne sont pas adaptées à la femme enceinte.